vendredi 19 décembre 2008

III) Les disciplines sportives urbaines:



Il existe plusieurs disciplines sportives propres à la banlieue, on remarque en France par exemple la discipline « Parkour », on remarque aussi la grimpe urbaine, le Hip-hop, ou encore le break dance et d’autres arts de danses, ou des dérivés d’autres sports comme le foot et le basket de rue.


1) Un sport dit de l’extrême : le Parkour :

Le parkour est une discipline sportive de banlieue qui peut aussi être vue comme une discipline à risque, de haut niveau, cette discipline consiste à franchir toutes sortes d’obstacles propres à la rue en effectuant des sauts et des escalades en tous genres. David Belle, un "traceur" français, est considéré comme son créateur, il s’entraina au côté des "Yamakasi", qui sont devenus célèbres grâce à leurs films. Il n’avait pas les mêmes ambitions qu'eux, et n’étaient pas sur la même longueur d’onde que les "Yamakasi", c’est pourquoi il a refusé de tourner à leur côtés dans le film "Yamakasi" de Ariel Zeitoun .
Il a aujourd’hui une nouvelle équipe, même s’il ne tourna pas dans le film de "Yamakasi", cela ne l’empêcha pas de tourner dans le film de Pierre Morel "Banlieue 13", aux côtés de cascadeurs connus en France : notamment Cyril Raffaelli.
Le parkour peut être vu aussi bien comme un sport, comme un art, une philosophie ou même un art de vivre. Il s’est rependu par la suite grâce à la filmographie comme des reportages télévisés composés de vidéos d’amateurs sur internet mais aussi par des films connus tels que ci-dessous : "Casino royal", "les fils du vent", "les anges de l’apocalypse" etc.


Le parkour de part ses risques est vu comme un sport de l’extrême.






2) Un autre sport de l’extrême : le skateboard :

Le skateboard n’est plus pratiqué en banlieue, mais beaucoup de jeunes de la ville pratiquent le skateboard ou du BMX, rollers… De nombreux skateparks ont été créés en ville, en banlieue mais de plus en plus aujourd’hui ailleurs qu'en ville, par exemple en campagne, c’est une des preuves que la culture urbaine, s’étend de plus en plus même jusque dans les campagnes.

De grand skateparks sont célèbres en France notamment le skatepark situé dans le 18ème arrondissement de Paris qui s’étend sur plus de 3200m². L’accès y est gratuit, malgré le coût qui fut de 4.7 millions d’euros. Contrairement aux autres skateparks "indoor", celui la n'est pas payant, c’est ce qui fait sa différence car souvent seuls les "outdoors" (non-couverts) sont gratuits.
D’autres grands skateparks existent dans de grandes villes comme Lyon, Marseille, et également en Espagne à Valence.(Source)


Si le skateboard est légal dans les skateparks, il n'en est pas de même dans les villes.
Par exemple, à Paris, l’utilisation de planches à roulettes dans les rues piétonnes est interdite tandis que dans certaines agglomérations, le skateboard est toléré dans les rues pietonnes.

Lorsqu’on parle du BMX dans les banlieues, on parle du vélo Freestyle, plusieurs branches du BMX dit Freestyle se démarquent, il y a notamment le "flat", le "dirt", le "street", le "Park", la "vert’".



le skatepark de Marseille :





3) Une philosophie, un art, une danse : Le Hip-hop :


Le Hip-hop est une danse créée aux USA, qui s’est répandue en France aux débuts des années 80, et qui deviendra vite une culture urbaine très importante, non seulement aux USA ou en France mais aussi dans le monde entier.
Le Hip-hop est connu pour son expression musicale, mais aussi pour sa danse, qui au fil du temps se divisa en plusieurs pratiques de danse connues comme par exemple le "Break dance".


Le Hip-hop français est aujourd’hui au second rang mondial derrière les USA et est respecté dans le monde.
Les danseurs se « battent » non pas violemment mais artistiquement en dansant face à face dans des "battles".

L’électro est moins connu que le "break dance" mais est quand même très réputé, c’est un autre dérivé du Hip-hop.
L’électro est une fusion entre la musique rap et la musique électronique. Suite au succès de la Tecktonik, les gens ont tendance à mélanger le phénomène électro à celui de la Tecktonik, mais cela n’a absolument rien à voir.






4) Le Streetball et le Street soccer :


Le Streetball est une forme de basket-ball, qui se joua tout d’abord dans la rue, puis de plus en plus, dans des parcs qu'on appelle "playgrounds", les terrains sont souvent en goudron.
Les règles sont peu différentes du basket-ball, sauf que les portées de balle et les marchés sont autorisés avec modération, les joueurs de streetball ne jouent pas spécialement sur des grands nombres de paniers, le but est de bien savoir dribbler, tout en pratiquant des gestes techniques très recherchés.
Le streetball se joue surtout en 1 contre 1 mais il arrive plus rarement de faire des matchs de trois contre trois. Les règles du streetball changent beaucoup selon les régions où il se joue, chacun impose les règles qu’il désire. Il n’y a pas d'arbitrage dans le streetball, si ce n’est que l’auto-arbitrage, quand un joueur estime avoir fait des fautes, il arrête le jeu de son plein gré pour donner la faute à la personne victime de la faute.
Le streetball apparaît en France dans les années 60, mais il réapparaitra plus tard, car à cette époque-là l’état français construisit beaucoup de terrains de basketball.
Le basket de rue restera essentiellement dans les cités, et réapparaitra beaucoup plus tard sur le devant de la scène et deviendra très connu et très réputé, en France et partout dans le monde.





Le street soccer ou communément appelée foot de rue n’est pas difficile à jouer, il suffit d’un ballon et le décor urbain fait le reste, c’est tout simplement de cette façon que le foot de rue est né partout dans le monde, les règles du foot de rue sont très simples, on mise sur l’amusement, le divertissement, le Freestyle pour les meilleurs, mais peu sur les vraies règles du foot. Par exemple, il y a rarement des limites de jeu, on peut jouer de partout ou presque.
Le foot de rue devient de plus en plus rare en France depuis ces dernières années car l’état a misé sur le football que nous connaissons tous, sur gazon.